• http://www.livraddict.com/biblio/couverture/couv49216435.jpgDe: Algésiras

    Dessins et couleurs : Aurore

    Editeur: Soleil Productions ♥

    Collection: Blackberry ♥♥

    Date de sortie : Janvier 2010

    Nombre de planches: 46

    ISBN: 978-2-302-00974-5

     


    Algésiras:
    présentation de Soleil Productions

    Aurore:  présentation de Soleil Productions

     

    4ème de couverture: Miss Bianca sait tout faire. C'est grâce à elle si trois fois par an, les bals Tiffany sont devenus les soirées les plus courues d'Angleterre. Les Tiffany seront bientôt une société de renommée mondiale. Bianca ira très loin, Miss Jones, et à ce moment-là, nous verrons qui a eu assez de force et de volonté pour la suivre.

     

    Mon avis: je commence à croire que rien de ce qui se fait dans la collection Blackberry ne peut me déplaire. Il est vrai que j'avais repéré cette BD depuis pas mal de temps, sur le blog d'Audrey Alwett mais également chez d'autres amis blogeurs. Je sais donc que pour beaucoup d'entre vous, la présentation de cette BD ne sera pas une grande découverte. Mais si je peux ajouter ma pierre à l'édifice des chroniques enthousiastes pour ce livre, alors je le fais!

     

    C'est la troisième BD victorienne sortie récemment que je lis (après Chimères 1887 et My Lady Vampire), ce qui me fait penser que je ne suis pas la seule à aimer ce genre de littérature, ou plutôt les histoires se déroulant dans ce contexte historique.

    Premier bon point donc pour le cadre temporel!^^

     

    Concernant l'histoire, même si je ne suis pas fana de mode, l'intrigue semble intéressante et bien ficelée. Miss Bianca, est une jeune styliste très réputée, pour qui Elinor Jones, nouvelle couturière de la maison, a beaucoup d'admiration. Mais très vite, cette dernière va découvrir le côté caché de cette petite princesse. Est-elle si douée que cela? Pourquoi a t-elle un caractère si ambivalent? Quelles rôles les autres habitants de la maison jouent-ils dans la réussite de Miss Bianca et pourquoi? Autant de questions pour lesquelles il me tarde de trouver réponse dans les tomes suivants. De même, notre héroïne semble elle aussi avoir ses petits secrets, et son côté maladif donne un peu de profondeur au personnage.

     

    Enfin, je finirai par le merveilleux graphisme de cette BD, et la qualité des dessins d'Aurore. Tout en douceur, dans un style à la fois rond et précis, l'ambiance du XIXème siècle nous est très bien restituée avec de magnifiques décors et des costumes d'époque également très beaux. Bref, une très jolie BD!

     

    Je vous la recommande vivement!


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    Série terminée

    Auteur/ Illustrateur: Maliki

    Editeur: Ankama Editions

    Date de publication: 2007

    Nombre de planches: 160

    ISBN: 978-2-916739-23-6

     

    Maliki c'est quoi? (présentation de bedetheque.com)

    Jolie héroïne manga aux cheveux roses, Maliki est le personnage principal d'une série de strips née sur Internet. Ses aventures se déclinent en histoires courtes oscillant entre rêverie poétique et décadence du quotidien. De vrais tranches de vie matinées d'humour typiquement Maliki !
    D'un humour fracassant, la série sur internet compte déjà des milliers de fans des aventures de cette héroïne de la vie quotidienne. Pour en savoir plus, visitez le site de Maliki : www.maliki.com

     

    Suis-je d'accord avec cette présentation?

    Mouais bof....

    Mais commencons par le commencement. J'ai été d'abord séduite par la couverture. Une héroine aux cheveux roses? Chouette! Des graphismes ultra girly et mignons? Chouette, chouette, chouette! Des matous dont un est clairement à croquer? Encore plus de chouette!

    Et ma "chouettitute" à été gâtée au fur et à mesure que je tournais les pages de cette magnifique BD. Bref, niveau graphisme, couleurs et atmosphère, c'est tout ce que j'aime! Je suis littéralement tombée amoureuse des dessins de Maliki! A tel point que j'ai découvert avec la plus grande joie une boutique d'accessoires et de vêtements à l'effigie des personnages de la BD, sur le site de Maliki. Je vais certainement finir par y alléger mon porte-feuille^^.

    En revanche, même si je reconnais que certaines scénettes sont plutôt drôles, l'intérêt général de l'histoire de Maliki est plutôt nul. Il faut vraiment prendre cette BD pour ce qu'elle est, un moment de détente à travers de jolis dessins. Parce que niveau scénario et dialogues, bof, bof.
    Je ne dis pas que l'auteur ne fait pas preuve d'originalité, mais bon, tout est centré autour d'elle et de son univers. Et parfois, j'ai l'impression que ça lui fait prendre un peu la grosse tête. Ainsi, plusieurs passages m'ont profondément énervée, comme celui où le personnage principal se moque du travail des dessinateurs de mascottes commerciales, ou encore lorsqu'elle se moque de ses internautes qui lui disent qu'elle a un don, ou de ceux qui veulent apprendre à dessiner. Bref, à nous rabâcher qu'elle passe son temps à travailler dur pour arriver à faire de jolis dessins, bah ça enlève un peu de magie à sa création. Enfin, ce n'est que mon avis perso!

    Ah oui, autre petit détail. le côté parfois moralisateur des discours de Maliki. Ca fait partie du personnage, mais ça m'a pas mal énervée aussi.

    Mais malgré ce que je viens de dire, je tiens à dire que j'ai apprécié cette BD. Je lirai ou plutôt feuilleterai volontiers la suite car comme je vous le disais plus haut, je suis tombée amoureuse des graphismes!

     

    Des images pour vous en donner plein les yeux:

     

    http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcR6yAz2pvLnGwo93_uz2YxGQ0LiC5lBxqI-bLk9DkNwZIm0X2UZ

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  • challe11

     

      6ème découverte pour le défi

    "A la recherche des livres gourmands"

     

    Pour ce sixième épisode du défi gourmand, j'ai décidé de lire une oeuvre assez célèbre, Le Festin de Babette, de Karen Blixen. J'ai une amie qui se trouve au Danemark depuis quelques mois, et du coup j'ai eu envie de me pencher un peu plus sur la culture littéraire danoise, en commencant par un classique. J'ai également réservé l'adaptation ciné de la nouvelle à la BU, donc attendez-vous prochainement à un nouveau billet sur cette oeuvre.

     

    http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQT7tzixd6ZmJsDkjKvlhT0JIF5Uh6Q5C9XAHFB37DxWNhK_y3oTitre original: Skoebne anekdoter

    De: Karen Blixen

    Traduit par: Alain Gnaedig

    Editions: Gallimard

    Collection: Folio

    Nombre de pages: 46 pages (pour la nouvelle)

    ISBN: 978-2-07-034933-3

     


    Karen Blixen:  Karen Christentze Dinesen naît le 17 avril 1885, à Rungstedlund, près de Copenhague.  Elle est considéré le plus grand écrivain danois du XXe siècle car sa littérature originale a été couronnée par un vaste succès populaire et une mise en candidature pour le Prix Nobel de littérature. Son oeuvre, portée à l'écran par Orson Welles, Sydney Pollack, et interprétée par les plus grandes vedettes du cinéma, est teintée de désespoir, mais aussi d'un sentiment aristocratique où l'honneur confère une grande dignité aux personnages, confrontés, devant la tragédie, à la remise en question du destin, du sens de la vie, dans une quête résolument moderne. Elle est décédée le 7 septembre 1962.


    Quatrième de couverture: Babette est une Française devenue domestique en Norvège, après la Commune qui l'a contrainte à l'exil. Ses patronnes sont deux vieilles filles austères. Le jour où elle gagne dix mille francs or à une loterie, elle leur demande de la laisser préparer un dîner fin, dans la grande tradition française. Sa fortune y passe, mais une soirée aura effacé des années de carême.

    «D'une histoire, elle faisait une essence, de l'essence, elle faisait un élixir, et avec l'élixir, derechef, elle se mettait à composer l'histoire », expliqua un jour la romancière du Sud américain Eudora Welty, qui mettait Blixen au panthéon des génies.»

     

    Mon avis: honnêtement? Bof... je n'ai pas vraiment accroché à ce conte. Pourtant cela commençait plutôt bien, avec la plantation d'un décor comme je les aime, dans un pays que j'affectionne beaucoup: «Il y a en Norvège un long fjord  étroit, enserré par de hautes montagnes, le Fjord de Berlevaag. Au pied des montagnes s'étend la ville de Berlevaag, qui a des airs de jouet, de miniature faite de petits cubes de bois peints en gris, en jaune, en blanc, en rose et en d'autres couleurs.»
    Nous sommes à la fin du XIXème siècle, dans une communauté luthérienne dirigée par deux soeurs très pieuses et un peu(beaucoup) austères. Un beau jour, Babette arrive de France d'où elle fuit la Commune. En échange d'être hébergée par les deux soeurs, elle sera leur domestique. Babette est très vite appréciée par les habitants de la ville, grâce à son dévouement, et son efficacité.

    Un jour, elle apprend qu'elle a gagné 10 000 francs à la loterie et décide de briser, le temps d'un repas à la française, l'austérité de la vie à Berlevaag. Cette entreprise est une réussite car grâce au festin préparé par Babette, les langues des villageois se délient, les sentiments se dévoilent, réchauffés par les plaisirs de la bonne chaire.
    Finalement le conte se termine par l'aveu du secret de Babette aux deux soeurs. La véritable histoire de cette femme nous est révélée.

     

    A part l'épisode du fameux festin, le reste du récit est austère. Il ne se passe pas grand chose et l'histoire n'est pas d'un grand intérêt à mon goût. Néanmoins, ça se lit tellement vite qu'il aurait été dommage de rester encore ignorant de cette oeuvre populaire.

    On verra si le visionnage du film m'apporte une lumière différente sur le conte...

     


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  •   Auteur: Melanyn
    Scénariste: Christophe Pelinq (Arleston)

    Dessinateur: Vincent

    48 pages

     

    Résumé:

    Paris, 1887. La France de la Troisième République s'engage virilement sur la voie du progrès technique, de la croissance économique. Le canal de Panama devrait être le symbole du rayonnement de la France à l'étranger, tout comme le sera la Tour Eiffel à Paris.

    La jeune Chimère est vendue pour 1000 louis aux bons soins de la Perle Pourpre, lupanar des plus sophistiqués où les messieurs en haut de forme vont trouver le repos du guerrier. Pauvre enfant, laissée à 13 ans par ses tuteurs entre les mains d'une mère maquerelle et d'hommes concupiscents… Pauvre enfant, en vérité ? Sous son air de douce et innocente victime, Chimère n'est que force et volonté obstinée. Elle est prête à tous les sourires et à toutes les faveurs pour gagner la liberté qu'elle n'a jamais eue, pour se venger d'une enfance dépossédée. Elle a en tête que le chemin entre elle et son but est une ligne droite qu'elle pourra tracer rapidement et les poings serrés. Mais la vie à la Perle se chargera de lui montrer qu'il n’y a pas de lignes droites. Du moins, pas pour les prostituées.

     

    Mon avis:

    J'ai été attirée par la magnifique couverture de cette BD. Une jeune fille à la chevelure rose, aux traits très mangas, se détache sur un fond où apparaît Paris, de nuit, en 1887.
    Je me suis dit "chouette", nous voilà en pleine révolution industrielle, au XIXème siècle, époque que je chéris en littérature.
    Néanmoins, la quatrième de couverture annonçait une intrigue sombre, puisque l'histoire se passe dans un grand bordel parisien: la Perle Pourpre.
    En lisant ce premier opus, j'ai été déçue par le graphisme de cette BD. Je n'ai pas retrouvé l'esthétique annoncée par la couverture. Néanmoins je dois avouer que les couleurs sombres et les traits anguleux des dessins rendent assez bien l'atmosphère glauque du récit. On est d'autant plus pris dans le récit, qu'on se sent un peu oppressé par cette brutalité dont sont victimes les protagonistes féminines de l'histoire. Corruption, sexe, tout est montré de la façon la plus crue qui soit. L’héroïne, quand à elle, à peine agée de 13 ans, semble forte et presque manipulatrice.
    Pourtant, dans cette noirceur parisienne, vont se développer des amitiés, des compassions.

    Ce premier tome laisse présager une étude psychologique des personnages approfondie. J'espère que l'on en apprendra un peu plus sur l'histoire de chacune et chacun des pensionnaires de cette maison close, dont les destins se sont croisés.
    Un premier volume donc très prometteur pour la suite, une leçon d'histoire qui nous rappelle l'ambivalence de cette société du XIX ème siècle, entre opulence, progrès et dureté.


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