• L'éternel - Joann Sfar

    L'éternel - Joann Sfar

    Joann Sfar
    Albin Michel
    455 pages
    2013

    Quatrième de couverture:

    Les vampires, ça n'existe pas.
    La psychanalyse, ça ne marche pas.
    On était vraiment faits pour se rencontrer.

     

    Mon avis:

    Bon...alors j'en ai des choses à dire. Mais pas forcément en termes élogieux...C'est rare qu'un bouquin me plaise et m'énerve tout autant!
    J'ai trouvé l'histoire assez originale puisqu'il s'agit d'un jeune homme qui meurt à la guerre, devient vampire et voit sa fiancée se rapprocher de son frère. D'autres créatures fantastiques peuplent le récit: une mandragore, une femme vampire, un loup-garou. Attention, rien à voir avec la bit-lit (pour ma part j'en suis ravie). Ici, l'histoire d'amour n'est qu'un prétexte pour faire avancer l'histoire, ou plutôt le personnage. Devenu vampire, il va commencer à se poser tout un tas de questions sur la vie, l'amour, la famille, la religion, etc. Et, dans un premier temps, j'ai trouvé cela très intéressant.

    L'histoire est très crue, très brutale, mais cela reste léger et supportable grâce au personnage principal qui est, avouons-le, complètement pathétique. Certaines situations sont même vraiment très drôles....à côté de certaines, vraiment vulgaires.

    A côté de cela le récit traîne et s'épuise par les interminables questionnements de l'auteur sur: "je suis juif", "j'aime une fille juive", "c'est quoi être juif?". Et très honnêtement cela fait passer l'auteur pour une personne incroyablement nombriliste. On peut bien entendu faire un roman sur la question de l'identité juive, mais là ce n'était pas le propos et pourtant tout y fait référence. Le lecteur est comme exclu du roman car tout ne tourne qu'autour du petit nombril du narrateur (de l'auteur?)
    Voilà l'impression désagréable qu'il me reste après cette lecture, en plus de son côté décousue et dénuée d'intérêt (notamment pour la deuxième et dernière partie du roman).

    Bref, de l'originalité certes, mais un nombrilisme exacerbé par le sentiment que l'auteur réalise sa propre psychanalyse.

    Une déception en somme...

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