• La Reine Alice

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    Résumé:


    Hommage discret à Lewis Carroll, l'héroïne traverse réellement le miroir lorsqu'elle se découvre un cancer. Chez Lady Cobalt comme dans le laboratoire du Grand Chimiste, elle converse avec des objets magiques et des personnages extravagants : la Licorne, Cherubino Balbozar, le Grincheux, le docteur H., les Contrôleurs, la Plume, l'Attrape-Lumière... Persécutée par les uns, protégée par les autres, la dame aux turbans se joue des épreuves et devient la Reine Alice.

    Lydia Flem a l'élégance de parler de choses graves avec tendresse, humour et malice. D'une grande intensité, ce roman invente une langue pour dire le désarroi qui peut nous mordre à certains moments de l'existence : entre rires et larmes.

     

    Mon avis:

    Cette lecture n'est pas récente. J'ai découvert ce roman lorsque j'ai participé au défi "La semaine d'Alice" organisé par Kik. Il m'a suivi toute une année puisqu'il a été l'objet de mon mémoire de master 1.

    Néanmoins je me suis apperçue très récemment que je ne lui avais consacré aucun billet. Je vais de ce pas rattraper mon oubli en vous parlant le plus justement possible de ce "merveilleux" roman.

     

    J'emploie le terme "merveilleux" entre guillemets parce que ce livre est bouleversant; il allie la fiction du conte de Lewis Carroll avec la dure réalité que traverse l'héroïne du récit: celle de la maladie. En effet, pour combattre la reine des maladies Alice décide de faire appel à la fiction, et transforme par la seule force de son imagination, son quotidien en un univers fantastique, peuplé de  créatures très étranges.

    Se laissant emporter dans le "Labyrinthe des Agitations Vaines", Alice va se perdre, pour finalement mieux se retrouver. Du statut de pion sur l'échiquier de la vie, elle passe à celui de Reine, comme la petite Alice de Lewis Carroll dans De l'autre côté du miroir.

     

    D'ailleurs plus qu'un écho au premier conte de l'auteur anglo-saxon, La Reine Alice se lit comme une réécriture de la deuxième aventure d'Alice.

     

    Et ce que j'ai trouvé de vraiment délicieux dans ce roman, c'est la façon dont Lydia Flem joue avec les mots: on sent l'amour de l'écrivain pour la langue!

    Finalement, même si le fil rouge du récit reste le conte d'Alice, Lydia Flem rend hommage à toute la littérature dans son roman. Du Petit Prince à Peter Pan en passant par les Contes des mille et une nuits, elle nous questionne sur le rôle de la fiction comme arme, comme "pansement".

     

    Forcément, j'ai rapproché cette lecture de celle d'Alice dans les livres, de Jean-Marie Gourio que j'ai chroniqué il y a quelques mois sur ce blog.

     

    Je recommande donc cette lecture à tous les amoureux de littérature enfantine, et à tous ceux qui s'interrogent sur une quelconque utilité de la lecture, notamment auprès des personnes malades.

     

    Bonne lecture!

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