• Nagasaki

    http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcR6fs97q1wPPWyGUHtfB9wD6eQ7L5nU4Dk9YtzAkvX98_VCBQiscADe: Eric Faye

    Editeur: Stock

    Date de publication: 2010

    ISBN: 978-2-234-06166-8

    Nombre de pages: 108

    Genre: roman

     

    Grand prix du roman de l'Académie française





    Auteur:
     Éric Faye est journaliste à l'agence de presse Reuters. Il a écrit une vingtaine de livres : des essais (sur Kadaré), des romans, et un recueil de nouvelles, Je suis le gardien du phare, qui avait décroché le Prix des Deux Magots.

    Quatrième de couverture:Tout commence par des disparitions, des déplacements d'objets. Shimura-san vit seul dans une maison silencieuse qui fait face aux chantiers navals de Nagasaki. Cet homme ordinaire rejoint chaque matin la station météorologique de la ville en maudissant le chant des cigales, déjeune seul et rentre tôt dans une retraite qui n'a pas d'odeur, sauf celle de l'ordre et de la mesure. Depuis quelque temps déjà, il répertorie scrupuleusement les niveaux et les quantités de nourriture stockée dans chaque placard de sa cuisine. Car dans ce monde contre lequel l'imprévu ne pouvait rien, un bouleversement s'est produit.

     

    Mon avis: J'ai été très surprise par ma lecture car je ne m'attendais pas du tout à ce genre de roman. J'avais lu le résumé de cette histoire sur le site de France Loisirs et voilà ce que ça annonçait: «Shimura-san mène seul dans une maison soignée une existence sans aspérités, faite d’habitudes bien rôdées... Mais, depuis quelque temps, il ne dort plus. Il a l’impression qu’en son absence, les bouteilles changent de place, le niveau du jus de fruit diminue, que des yaourts disparaissent. Pour en avoir le cœur net, il pose une webcam, puis visionne sa cuisine depuis son bureau : sur l’écran, la silhouette d’une femme apparaît...».

    Avouez qu'il y a une différence nette de présentation de l'histoire entre ce résumé et celui de mon ouvrage, emprunté par ailleurs à la bibliothèque.

    Ce à quoi je m'attendais? Eh bien peut-être à une nouvelle fantastique, dans la veine du Horla de Maupassant, qui sait? Mais il n'en fut rien!

    Et malgré cela, je dois dire que j'ai beaucoup apprécié ma lecture. Nagasaki fait partie de ces petits romans brefs qui, prenant appui sur un fait divers, parle de la vie, des hommes et de la société. C'est donc tout en simplicité qu'Eric Faye nous parle de la solitude.

    En effet, le personnage principal de cette histoire vit seul, avec ses habitudes de vieux garçon. Et au moment même où il découvre qu'il partage sa vie avec "une autre", il commet un geste regrettable, le faisant replonger à nouveau dans sa solitude.

    De plus, la fin de ce roman est très touchante, et donne tout son sens au titre de l'oeuvre.

    Comme une petite parenthèse, Nagasaki se lit très vite et très facilement. C'est une histoire très jolie qui mérite d'être lue!

     

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