• Coup de foudre à AustenlandDe : Shannon Hale

    Traduit de l'anglais par : Julia Taylor

    Editions Charleston

    2013

    253 pages

    Titre 1/?

     

    Quatrième de couv. :

    Jane Hayes est une jeune New Yorkaise en apparence tout à fait normale, mais elle a un secret : son obsession pour Mr Darcy, ou plus précisément pour Colin Firth jouant Mr Darcy dans l'adaptation de la BBC d'"Orgueil et Préjugés". Résultat, sa vie amoureuse est proche du néant :aucun homme n'est à la hauteur de la comparaison !

    Quand une riche parente lui laisse en héritage un séjour de trois semaines à Pembrook Park, un manoir où l'on vit dans la peau d'une héroïne de Jane Austen, les fantasmes de Jane deviennent un peu trop réels. Cette immersion dans cet Austenland réussira-t-elle à débarrasser la jeune femme de son obsession pour lui permetter de rencontrer un vrai Mr Darcy ? La comédie romantique que toutes les fans de Jane Austen attendent !

    Mon avis:

    En tant que "fan" de Jane Austen, je me devais de lire cet énième titre de littérature dite para-austénienne. Bien qu'ayant peur des clichés à l'oeuvre dans ce genre d'ouvrages, je me suis lancée dans cette lecture avec l'intention de me distraire!

    Pari réussi! Les aventures de Jane Hayes sont trépidantes, humoristiques, et le roman se lit très rapidement. Pour une lecture d'été, c'est l'idéal!

    Maintenant, on est complètement dans le genre chick-lit, et ça, ce n'est vraiment pas ma tasse de thé: des histoires d'amour à deux francs six sous, une héroïne tellement naïve que c'en est agaçant, bref, on est très très loin du monde de Jane Austen.

    Dans un décor de carton-pâte où des acteurs jouent le rôle de dandy, je n'ai pas réussi à être emportée par cet univers pourtant dédié à Jane Austen.

    Mais il faut savoir ce que l'on attend d'un tel ouvrage, et je dois quand même avouer avoir passé un agréable moment en lisant ce livre, souriant à l'obsession de la jeune femme pour Colin Firth (obsession qui ne m'est pas tout à fait étrangère...), et ses attentes romanesques.

    Bref, une lecture mitigée mais légère à souhait, parfaite pour se détendre et rigoler un peu!

    Du coup, je garde tout de même à l'oeil l'adaptation cinématographique du livre qui ne devrait pas tarder à sortir sur nos écrans:


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  • La rédemption du Marchand de sableDe: Tom Piccirilli

    Traduit de l'américain par : Michelle Charrier

    Editions Denoël, collection Lunes d'Encre

    2009

    336 pages

     

    Présentation de l'éditeur:

    On l'a surnommé Killjoy, le marchand de sable, le tueur à l'oreiller. Longtemps, il a assassiné des petits garçons et des petites filles. Vingt et une victimes. Maintenant, il kidnappe des enfants maltraités et les place dans les familles que sa folie meurtrière a frappées. Il s'explique dans d'étranges lettres peuplées de personnages imaginaires, une correspondance à sens unique que personne ne semble comprendre, à part Eddie Whitt - un père inconsolable qui s'est juré de démasquer Killjoy et de le tuer.
    Avec un sens aigu du rythme et du suspense, Tom Piccirilli lance un homme qui a tout perdu à la poursuite du plus fascinant des tueurs en série depuis Hannibal Lecter. Un choc. Un thriller inoubliable.

    Mon avis:

    La rédemption du Marchand de sable est ce que l'on peut appeler un polar psychologique. Au delà de l'enquête qui finalement n'est pas très palpitante, ce qui importe dans ce roman, ceux sont les relations entre Eddie Whitt, le père de la première victime, et le tueur en série. De la haine à l'amitié, parfois la frontière est assez mince, surtout lorsque le tueur tente de se racheter. (Mais peut-on se racheter après avoir tué tant d'enfants?) A la manière du Mentalist, bourreau et victime jouent au jeu très dangereux et destructeur, du chat et de la souris.

    Une bonne intrigue et des personnages très humains, l'auteur réussit à nous tenir en haleine tout au long des quelques 300 pages.

    Mais une fois le bouquin fermé, il n'en reste malheureusement pas grand chose...Ce ne sera donc pas une lecture marquante pour moi.


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  • Cent ans - Herbjørg WassmoDe : Herbjorg Wassmo

    Traduit du norvégien par : Luce Hinsch

    Gaïa éditions

    Février 2011

    558 pages (eh oui!)


    Quatrième de couverture:

    Cent ans retrace la vie de plusieurs générations de femmes. Celle de Sara Susanne, de sa fille Elida, et de sa petite-fille, Hjordis. On y découvre les hommes qu'elles ont voulus, ceux qu'elles ont eus et les nombreux enfants auxquels elles ont donné naissance...

    Mon avis:

    Faison un peu traîner le suspens en vous parlant tout d'abord de l'auteur, Herborg Wassmo.
    Née en 1942 en Norvège, elle se consacre à la littérature depuis plus de 20 ans, après avoir été institutrice. Elle est devenue célèbre grâce à sa trilogie qui a connu un énorme succès en Norvège, mais aussi à l'étranger: Le livre de Dina. Cette saga a d'ailleurs été adaptée au cinéma sous le titre de Dina, avec Marie Bonnevie et Gérard Depardieu dans les rôles principaux.


    Dina



    Pour ma part, je n'avais rien lu de l'auteur avant Cent ans. Aussi ce fut une totale découverte pour moi, et quelle découverte!

    Dans Cent ans, il y a tout ce qui fait, à mes yeux, un grand roman: une épopée familiale, des sentiments, des secrets, une atmosphère prégnante et de grands personnages. Bien sur, j'ai également été séduite par le fait que l'intrigue se déroule en Norvège, puisque je suis fascinée par les pays nordiques.

    L'auteur nous raconte l'histoire d'une même famille, à travers quatre générations de femmes. On passe alors, d'un chapitre à l'autre, d'une époque à une autre, même si les destins de ces femmes sont véritablement liés.


    D'ailleurs ce qui noue ces quatre vies, c'est le poids du secret, d'une culpabilité sous-jacente. Chacune à leur tour, ces femmes vont être confrontées au regard que la société (les hommes) porte sur elles. Suis-je une bonne mère? Une bonne épouse? Une bonne fille? Malgré tout, ceux sont toutes des femmes fortes, à l'image de cette magnifique Sara Susanne par qui tout commence.


    Cent ans est aussi une oeuvre très intime, où l'auteur se dévoile beaucoup. Elle nous révèle son grand secret, sa plus grande honte. Beaucoup disent que "cet aveu" donne une lumière tout à fait nouvelle sur les écrits précédents de l'auteur.

    "La honte. Pour moi, c'est au coeur du problème. La honte, j'ai toujours essayé de la camoufler, de l'esquiver ou d'y échapper. Ecrire des livres est en soi une honte difficile à cacher puisqu'elle est documentée de manière irréfutable. La honte y trouve son format, pour ainsi dire."

    Malgré tout, je dois avouer que la lecture de ce roman a parfois été un peu laborieuse. Certains passages étaient un peu trop lents à mon goût, et j'ai dû faire plusieurs pauses pour en venir à bout. En revanche, une fois le livre terminé, on est presque déçu de ne pas en savoir plus. C'est donc que l'intrigue fonctionne plutôt bien.

    Bref, si vous recherchez une oeuvre forte et intimiste, ne passez pas à côté de ce roman. Idéal pour les longues soirées près du feu, Cent ans est un récit qui ne peut laisser personne indifférent.


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  • L'amour commence en hiverAuteur: Simon Van Booy

    Traducteur: Micha Venaille

    Editeur: Autrement

    180 pages

    2012

     

    Quatrième de couverture:

    "Je voulais seulement me plonger dans son regard vert, écouter le son cadencé de sa voix, comme si ses mots étaient les notes que j’avais toujours cherché à entendre, celles que je n’avais jamais jouées, les sons mêmes d la vie."

     Dans l’étui de son violoncelle, Bruno conserve un talisman : une moufle, celle que portait une enfant morte il y a vingt ans. Dans sa poche,  Hannah a glissé un fruit cueilli sur l’arbre aux oiseaux, qu’aimait son frère Jonathan. Jusqu’à ce que leurs chemins se croisent, ils ignorent tout du mystérieux enchaînement qui les conduit l’un vers l’autre. Comment se reconnaître ? Il faut croire encore aux miracles.

     

    Mon avis:

    Je reste assez mitigée concernant cette lecture. Elle fut très douce, voire même poétique, mais au final, il n'en reste pas grand chose. Je n'ai pas été emportée par l'histoire de ces deux personnages traumatisés par le décès d'un être proche dans leur enfance.
    Enfin...c'est surtout leur rencontre qui ne m'a pas emportée. La quatrième de couverture parle de "miracle",et c'est bien de cela qu'il s'agit lorsque ces deux être abîmés par la vie se reconnaissent. Lorsqu'ils se rencontrent, toutes leurs barrières lâchent, et d'un coup, ce qui les caractérisait depuis le debut, n'est plus.

    Néanmoins, je reconnais qu'il s'agit d'un très joli roman, avec de très belles images. J'ai aimé l'atmosphère mystérieuse installée pendant toute la première partie du roman. L'intrigue autour du personnage de l'homme aux oiseaux m'a également beaucoup plu!


    Même si ce n'est pas un coup de coeur, je garderais un bon souvenir de cette lecture légère comme le vent.

     

    Entretien avec l'auteur: http://toutelaculture.com/livres/entretien-avec-simon-van-booy-pour-la-sortie-de-son-premier-roman-en-france-lamour-commence-en-hiver/


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