• http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTez4ONtzTzt0QFLOk0aIML3NhEyFjiH7hI0quRGVU9g0oLkjCLTitre original: Sense and sensibility

    Traduit de l'anglais par Jean Privat

    Editeur: Editions 10/18

    Date de publication: 1979

    Nombre de pages: 383

    ISBN: 978-2-264-05825-6

    Jane Austen: retour sur ma chronique d'Orgueil et préjugés.

     

    Quatrième de couverture: En amour, comme en tout, rien na changé depuis le XIXème siècle de Lady Jane. Si la fougueuse Marianne s'abandonne à une passion qui menace de lui brûler les ailes, la sage Elinor prend le risque de perdre l'amour à force de tempérance. Raison et sentiments: impossible équation? Les deux jeunes femmes devront apprendre de leurs vacillements. Pour le meilleur et pour le pire.

     

    Mon avis: 

    Tout d'abord je voudrais revenir sur la couverture de cette édition. Il semblerait que pour leurs 50 ans, 10/18 aient relooké leurs couvertures. Ainsi les romans de Jane Austen publiés dans cette collection ont subi une petite transformation visuelle, très agréable, et sont, je trouve, plus rafraîchissantes que les anciennes couvertures un peu vieillottes. 

    Voilà donc ce que ça donne pour les autres romans austéniens:

     

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    Raison et sentiments

     

     

     

     

     

     

     

     

    Raison et sentiments

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Dommage que Persuasion et les autres n'aient pas étés relooké eux aussi.....Pourquoi ne pas aller au bout d'une bonne idée?

    Bref, revenons en à mon avis sur le roman. De Jane Austen, je n'avais lu qu'Orgueil et préjugés, que j'avais adoré! Aussi étais-je très excitée à l'idée de cette lecture. Mais je dois reconnaître que j'ai été moins emballée par ce deuxième roman. Pourquoi?

    Tout d'abord à cause des personnages...ils sont si nombreux, que je trouve que leur psychologie est un peu trop laissée de côté par moment. Il m'a même fallu relire certains passages pour savoir de qui l'on parlait à tel ou tel moment.

    Et puis, toujours concernant ces personnages, je n'ai été séduite ni par Marianne (trop fo-folle), ni par Elinor. Je sais bien que l'oeuvre repose sur la différence entre ces deux caractères radicalement opposés. Mais tout de même, leurs histoires de coeur n'ont à mon sens, pas été assez développées, pour rendre réaliste et émouvant la réaction des personnages. Qu'on ne se méprenne pas, je sais qu'il n'y a pas de romantisme étalé dans les romans de J.Austen. Tout est dans la mesure. Mais pour le coup, on ne connaît pas assez bien les personnages pour arriver à être touché par leur sort.

    En revanche, j'ai été très touchée par le personnage du colonel Brandon! Ah la la! Je suis décidemment séduite par les personnages masculins de Jane Austen (sauf pour Edward et Willoughby). C'est un personnage que j'ai appris à aimer de plus en plus tout au long de ma lecture. On retrouve ce petit côté foid et mystérieux présent chez le personnage de Mr Darcy, et en gratant sous la couche, on découvre un personnage très attachant.

    Enfin, Jane Austen, par son écriture arrive à nous mener jusqu'au bout de l'intrigue, et finalement on se dit que cette histoire n'était pas si mal que ça! Bien écrite, elle a le mérite de nous évoquer avec justesse, cette société bourgeoise anglaise du XIXème siècle sur laquelle elle porte un regard critique (dans le bon sens du terme comme dans le mauvais). L'ironie de Jane est toujours un régal!

    Ainsi, bien que ce roman m'ait moins marqué qu'Orgueil et Préjugés, il reste après lecture, un souvenir agréable.

    Maintenant j'ai vraiment hâte de lire Persuasion, car d'après les avis de chacun et d'après le résumé, je pense vraiment qu'il peut arriver à être mon prochain coup de coeur!^^

    Merci encore à Julieblack pour m'avoir fait découvrir ce roman!

     

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  • Cette semaine d'Alice se poursuit avec un ouvrage hors du commun, extrêmement touchant et grave. Je suis vraiment contente d'avoir participé à ce challenge car il m'aura fait découvrir de très beaux romans, entre autre.

     

    Il va m'être très difficile de vous parler justement de ce merveilleux roman, qui me bouleverse encore. Mais je vais essayer...

     

    http://storage.canalblog.com/61/81/721798/51307527_p.jpgDe: Jean-Marie Gourio

    Date de publication: 5 Janvier 2006

    Editions: Julliard

    Nombre de pages: 134

    ISBN: 2260016901

     

    Résumé du livre: Nous sommes à l'hôpital. Chaque jour depuis des mois, un homme lit Alice au pays des Merveilles', de Lewis Carroll, à sa petite fille Alice. Le Livre sauvera-t-il son enfant de la maladie ? Alice au pays des Merveilles' sauvera-t-elle Alice du pays des Souffrances?

    Il faut croire aux histoires, disent les livres. Alors Alice au pays des Merveilles' quitte son royaume pour venir à la rencontre de la petite Alice à l'hôpital. Sortant du livre de Lewis Carroll, traversant les autres livres de la bibliothèque pour apprendre la vie, Alice et le Lapin blanc entraînent la fillette malade dans leur rêve.

    Résumé: Ce roman bien qu'abordant un thème très dur-car après tout, qui y'a t-il de pire que la mort d'un enfant?-se lit assez facilement. Il faut simplement accepter de se laisser porter par le texte, ne sachant jamais tout à fait à quelle Alice l'auteur fait allusion.

    En effet, il y a deux Alice: Alice au pays des Merveilles, celle du livre, que nous connaissons tous; cette Alice qui ne sait pas ce que mourir veut dire. Et il y a Alice, d'un an plus jeune que son modèle, qui se meurt dans une chambre d'hopital. Cette dernière c'est Alice au pays des souffrances.

    Mais que se passe t-il quand les deux univers se rencontrent, cherchent à se comprendre. C'est ce que nous raconte ce livre.

    Alice au pays des merveilles s'ennuie un peu dans son monde. Elle veut apprendre ce que mourir veut dire pour pouvoir aider la petite Alice souffrante dans l'autre monde. C'est pourquoi elle quitte son pays merveilleux accompagnée du lapin blanc, pour se promener dans d'autres livres tels que Le Ventre de Paris d'Emile Zola, ou encore Du côte de chez Swann de Marcel Proust. Au fur et à mesure, Alice va apprendre ce qu'est la souffrance, la violence, la mort, et la Vie! L'horreur va aller crescendo à mesure que son voyage (initiatique?) avance, jusqu'à se terminer dans la chambre d'hopital de la petite mourrante...

     

    La force de ce texte est d'aborder un thème très violent, tout en douceur. Ainsi, je vous cite un passage du livre que je trouve très joli:

    « J'ai toi pour t'occuper de moi, et toi, tu as moi pour m'occuper de toi».

    Cette parole vaut aussi bien pour Alice au pays des merveilles qui essaie de sauver Alice au pays des souffrances, mais également pour Alice et son père Samuel, ou encore pour le lapin qui veille sur l'Alice des livres.

     

    Ce livre pose aussi la question de la littérature comme remède, comme "thérapie" à la douleur, à la souffrance. Ainsi, le lapin blanc demande à Alice au pays des merveilles:«Croyez-vous qu'il soit possible à un livre de sauver une fillette de la souffrance et de la mort?»

     

    Et le lapin poursuit par cette réflexion qui résume, je trouve, toute l'essence du mythe d'Alice au pays des merveilles pour nous autres lecteurs d'aujourdhui:

    «Vous n'êtes pas un livre, tendre Alice, vous êtes Alice au pays des merveilles, éternellement! Vous êtes vivante et vous n'avez pas le droit de mourir! Combien de fillettes mourront alors que vous continuerez à somnoler sur le talus au soleil, à jouer, à me poursuivre, à taquiner les Jardiniers! Vous êtes immortelle, Alice, à travers vous toutes les petites le sont! Vous êtes l'enfance des petites filles de la terre, petite Alice, l'éternelle enfance! Vous ne pouvez mourir!»

    Voilà, je pense que tout est dit! Ce livre mérite d'être lu plusieurs fois à mon avis, pour en saisir toute l'essence...et tous les sens.


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  • http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcR6fs97q1wPPWyGUHtfB9wD6eQ7L5nU4Dk9YtzAkvX98_VCBQiscADe: Eric Faye

    Editeur: Stock

    Date de publication: 2010

    ISBN: 978-2-234-06166-8

    Nombre de pages: 108

    Genre: roman

     

    Grand prix du roman de l'Académie française





    Auteur:
     Éric Faye est journaliste à l'agence de presse Reuters. Il a écrit une vingtaine de livres : des essais (sur Kadaré), des romans, et un recueil de nouvelles, Je suis le gardien du phare, qui avait décroché le Prix des Deux Magots.

    Quatrième de couverture:Tout commence par des disparitions, des déplacements d'objets. Shimura-san vit seul dans une maison silencieuse qui fait face aux chantiers navals de Nagasaki. Cet homme ordinaire rejoint chaque matin la station météorologique de la ville en maudissant le chant des cigales, déjeune seul et rentre tôt dans une retraite qui n'a pas d'odeur, sauf celle de l'ordre et de la mesure. Depuis quelque temps déjà, il répertorie scrupuleusement les niveaux et les quantités de nourriture stockée dans chaque placard de sa cuisine. Car dans ce monde contre lequel l'imprévu ne pouvait rien, un bouleversement s'est produit.

     

    Mon avis: J'ai été très surprise par ma lecture car je ne m'attendais pas du tout à ce genre de roman. J'avais lu le résumé de cette histoire sur le site de France Loisirs et voilà ce que ça annonçait: «Shimura-san mène seul dans une maison soignée une existence sans aspérités, faite d’habitudes bien rôdées... Mais, depuis quelque temps, il ne dort plus. Il a l’impression qu’en son absence, les bouteilles changent de place, le niveau du jus de fruit diminue, que des yaourts disparaissent. Pour en avoir le cœur net, il pose une webcam, puis visionne sa cuisine depuis son bureau : sur l’écran, la silhouette d’une femme apparaît...».

    Avouez qu'il y a une différence nette de présentation de l'histoire entre ce résumé et celui de mon ouvrage, emprunté par ailleurs à la bibliothèque.

    Ce à quoi je m'attendais? Eh bien peut-être à une nouvelle fantastique, dans la veine du Horla de Maupassant, qui sait? Mais il n'en fut rien!

    Et malgré cela, je dois dire que j'ai beaucoup apprécié ma lecture. Nagasaki fait partie de ces petits romans brefs qui, prenant appui sur un fait divers, parle de la vie, des hommes et de la société. C'est donc tout en simplicité qu'Eric Faye nous parle de la solitude.

    En effet, le personnage principal de cette histoire vit seul, avec ses habitudes de vieux garçon. Et au moment même où il découvre qu'il partage sa vie avec "une autre", il commet un geste regrettable, le faisant replonger à nouveau dans sa solitude.

    De plus, la fin de ce roman est très touchante, et donne tout son sens au titre de l'oeuvre.

    Comme une petite parenthèse, Nagasaki se lit très vite et très facilement. C'est une histoire très jolie qui mérite d'être lue!

     


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  • http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRvjVHyBcnfg6DiTTxdVadO_b4Ev28PXlNN7RZTyX8MUCsox0tNDe: David S.Khara

    Editions: Michel Lafon

    Date de publication: 2011

    Nombre de pages: 246

    ISBN: 978-2-7499-1413-8

    David S.Khara:  interview de l'auteur

     




    Quatrième de couverture:

    Depuis les attentats du 11 septembre, Barry Donovan est dévoré par le désespoir. Et ce n’est pas son métier de flic, dans un New York accablé par la criminalité, qui lui remonte le moral.

    Son seul réconfort : les conversations virtuelles qu’il entretient chaque soir avec un certain Werner Von Lowinsky, aristocrate cultivé et apaisant. Peu à peu, sans s’être jamais rencontrés, ils deviennent amis, se confiant leurs préoccupations les plus secrètes, échangeant sur les sujets les plus intimes.

    Mais Barry ignore encore que Werner n’est pas un homme comme les autres...

     

     Mon avis:

    En surfant sur divers blogs littéraires, j'ai découvert le phénomène Khara, et le succès des Vestiges de l'Aube. Je lisais beaucoup de chroniques sur ce livre, et elles étaient quasi toutes unanimes: il s’agissait d'un super roman. Alors je me suis laissée tenter.

     Je ne suis pas très polar, enfin je ne le suis plus depuis plusieurs années, mais le côté fantastique de ce thriller m'a beaucoup plu, et je dois dire que j'ai terminé ce roman en peu de temps.

     

    Barry est un flic, traumatisé par la perte de sa femme et de son enfant lors des attentats du 11 Septembre. Il se retrouve sur une enquête assez étrange, où des meurtres sont commis avec le même procédé. Mais l'enquête patauge... 

    Son seul échappatoire est les discussions qu'il entretient le soir sur le net avec un certain Werner, qui cache un lourd secret. Ce dernier est en fait un vampire, mort il y a bien longtemps, en pleine guerre de Sécession, et qui tout comme Barry, porte un lourd fardeau.  

    Ces deux protagonistes, liés malgré eux par leur destin tragique, vont tisser une amitié sincère. C'est pourquoi Werner décide un jour d'aider Barry dans son enquête, sachant que pour cela, il doit lui révéler son identité. 

    Au delà de l'enquête policière et de son intrigue prenante, on se retrouve donc également plonger dans un conflit émotionnel entre deux êtres que tout oppose, à commencer par leur époque.


    Enfin, je dois reconnaître que ce polar-fantastique se lit très facilement, et que la fin donne envie d'en apprendre davantage sur l'histoire de Werner. Il faut donc s'attendre à une suite qui risque d'être riche en surprises au vue de la façon dont se termine le roman.

     

    Sans parler de réel coup de coeur, Les vestiges de l'aube offre une lecture agréable, rythmée et surtout très originale! J'aurai juste aimé que la psychologie des personnages soit approfondie, notamment celle de Barry et de son coéquipier et qu'on en apprenne davantage sur le parcours de Werner. Mais je pense que tout ceci viendra en son temps, puisque l'aventure des deux "hommes" est loin d'être finie^^


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