• hauts-de-hurle-vent

     

    Voici enfin, avec beaucoup de retard, le récapitulatif de cette lecture commune, organisée via ce blog et sur livraddict.

     

    Quatrième de couverture: Les Hauts de Hurle-Vent sont des terres balayées par les vents du nord. Une famille y vivait, heureuse, quand un jeune bohémien attira le malheur. Mr. Earnshaw avait adopté et aimé Heathcliff. Mais ses enfants l'ont méprisé. Cachant son amour pour Catherine, la fille de son bienfaiteur, Heathcliff prépare une vengeance diabolique. Il s'approprie la fortune de la famille et réduit les héritiers en esclavage. La malédiction pèsera sur toute la descendance jusqu'au jour où la fille de Catherine aimera à son tour un être misérable et fruste. Ce roman anglais, le plus célèbre du XIXe siècle à nos jours, a été écrit par une jeune fille qui vivait avec ses soeurs au milieu des landes de bruyère. Elle ne connut jamais cette passion violente ni cette haine destructrice. Elle imagina tout, même le fantôme de la femme aimée revenant tourmenter l'orgueilleux qui l'a tuée.

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    Et sans plus attendre, voici mon avis:

     

    J'étais très impatiente à l'idée de lire enfin cette oeuvre originale, après avoir tant aimé regarder l'adaptation ciné de 1939, en noir et blanc, dans mon enfance.

     

    Mais j'avoue avoir été complètement déçue par ma lecture. J'ai même peiné à la terminer, hésitant presque à abandonner. Je dois tout de même dire que n'étant pas au mieux de ma forme lors de cette lecture, cela a pu jouer dans mon impatience à voir le roman s'achever, et peut-être n'étais-je pas disposée à accueillir ce classique comme il se doit....Quoi qu'il en soit je reste frustrée après avoir enfin achevé ma lecture.

     

    Je dois tout de même reconnaître que ce roman se lit bien, l'écriture est agréable et l'idée d'une histoire qui se poursuit sur plusieurs générations me plaît assez. Le côté roman noir m'a aussi beaucoup plu : un décor sombre, une atmosphère oppressante, ponctuée de superstitions et de revenants, voilà l'ambiance de ce récit tragique.

     

    Mais les personnages, ah! les personnages, sont tous plus antipathiques les uns que les autres. Parlons tout d'abord des deux personnages principaux de l'oeuvre: Catherine et Heathcliff.

    Pour moi ce sont deux êtres égoïstes et capricieux. Biensur Heathcliff est le plus diabolique des deux, surtout après avoir été délaissé par Catherine lorsque celle-ci épouse enfin Edgar, un gentleman fortuné. Il est d'une méchanceté et d'une brutalité ignoble. Même si j'ai compris que son amour déçu est la cause de cette haine qu'il vout au monde, rien ne lui pardonne à mes yeux ses agissements.

    Donc déjà, quand un des personnages principaux ne me plaît pas, au point de le détester, on peut dire que mon intérêt pour l'histoire s'annonce mal. Je n'ai pas pu compâtir à son malheur. Vraiment non!

    Les seuls personnages qui arrivent à trouver grâce à mes yeux, sont Edgar, le mari de Catherine, et la jeune Cathy, fille des deux époux. Bien qu'elle ait hérité du côté revêche et capricieux de sa mère, elle est juste et bonne envers les siens. Hindley, bien qu'ayant de gros travers, m'a également touché. Délaissé par son père, il ne pouvait aimer Heatcliffe que ce dernier chérissait. Ce manque d'amitié lui coûtera très cher car c'est sur lui que s'acharnera la vengeance d'Heatcliffe.

     

    Même les personnages secondaires ne sont pas des saints. La pauvre Nelly, nourrice et servante qui naconte l'histoire à notre narrateur Lockwood, est aussi un personnage brutal et pas toujours avisé. Elle s'est beaucoup immiscée dans la vie des êtres qu'elle a élevés, non sans faire beaucoup de mal autour d'elle.

     

    Mais après tant d'années de noirceur et de mal, le roman s'achève sur une note optimiste, par un amour naissant dont le lecteur se sera douté rapidement.

     

    Je suis persuadée que je tenais entre mes mains un véritable petit bijou, et je suis donc déçue de ne pas l'avoir apprécié comme je l'espérais. Avec du recul, je me dis que l'auteur, pour écrire une telle histoire à son jeune âge devait être brillante. Car que l'on aime ou non, Les Hauts de Hurle-vent ne peuvent pas nous laisser indifférent. Je pense qu'un jour je ressortirai ce bouquin de ma bibliothèque, pour le relire. Peut-être que je serais plus diposée à l'estimer.

     

    Mais pour plus d'avis, je vous invite à lire les chroniques des participants de cette LC. Vous verrez, que d'autres, à l'inverse de moi, ont adoré!

    Alors n'hésitez pas, foncez!

     

    La chronique de Nnenetth

    La chronique d'Hidile

    La chronique de Platinegirl

    La chronique de Vengi

     

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  • D'après le texte de: Richard Gordon SMITH

    Traduit et adapté par : Christelle HUET-GOMEZ

    Maison d'édition/Collection: nobi nobi!/Soleil flottant

    Illustré par : Ein LEE

     

    Lors de ma dernière flânerie à Paris, dans le quartier japonais (Opéra), je me suis arrêtée dans une librairie. J'y ai découvert ce magnifique album des éditions nobi nobi!

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    La couverture m'a immédiatement tapée dans l'oeil. De plus, étant assez fan de culture japonaise, j'avoue que le fait de pouvoir passer outre la barrière de la langue pour lire de la littérature japonaise m'a bien tenté.

     

    Je m'en vais de ce pas vous donner mon avis concernant cette lecture, mais avant ça, voici une interview des deux créateurs de la maison d'édition. Je trouve leur concept très sympa et je pense me constituer un petit fonds avec quelques uns de leurs ouvrages jeunesse^^

     

     Quatrième de couverture:
    Dans un Japon lointain, la douce et rêveuse Princesse Aya se prépare à un mariage d’intérêt souhaité par son père. Un soir, alors qu'elle flâne dans les parterres de pivoines, ses fleurs préférées, elle est sauvée d’une chute certaine par le plus beau des samouraïs. Mais celui-ci disparaît comme par magie aussi vite qu'il est apparu. Qui peut bien être ce mystérieux jeune homme ?
     
    Ein LEE: Jeune illustratrice taiwanaise née en 1991. Elle a remporté le prestigieux Royal Over-Seas League'sYoung Artist Competition qui va lui permettre d'être exposée à Londres.
     
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    Ein Lee 2010 . nobi nobi ! ©
    Mon avis:
    C'est un magnifique album que nous propose les édition nobi nobi! Les graphismes sont superbes, les couleurs donnent une dimension encore plus magique au récit. S'agissant d'un conte traditionnel japonais, Princesse Pivoine donne à rêver, dans un univers quasi féerique: une princesse, un palais isolé, un samouraï d'une grande beauté...
    Cet album est également très poétique. Il se fit facilement et sera se faire apprécier j'en suis sûre des plus jeunes. Mais il convient aussi aux adultes (la preuve!), et nous permet de voyager durant quelques pages dans le folklore japonais. Le texte très simple, ne représente aucune barrière de compréhension. Les quelques mots relevant de la culture japonaise comme «Koto» ou encore «Tanuki» se trouvent répertorier à la fin de l'ouvrage, dans un petit glossaire qui donne l'origine et la définition du mot.
    Bref, quelle bonne idée ont eu là les créateurs de nobi nobi!

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