• http://www.arleston.net/IMG/arton609.gifDe: Christophe Arleston et Audrey Alwett

    Dessins: Virginie Augustin

    Couleurs: Yoann Guillo et Virginie Augustin

    Editions: Soleil Productions

    Date de publication: mai 2011

    ISBN: 978-2-302-01738-2

    Nombre de planches: 60

    Audrey Alwett: Je vous en ai déjà parlé. C'est une scénariste française de BD que j'ai découvert grâce à la collection Blackberry et Strawberry des Editions Soleil, dont elle est directrice. 

    Christophe Arleston: Il est à ce jour le scénariste de plus de 130 albums, la plupart d’entre eux ayant connu un grand succès public (Lanfeust de Troy, Elixirs,,,). 

     

    De quoi ça parle?

    Tout le monde avait décidé que Dyssery épouserait Phorée. Tout le monde, sauf Dyssery. Pour échapper à sa nuit de noces, la belle opte donc pour l’ultime solution : se donner la mort ! La voilà passée dans le Val des Ombres, où les âmes des morts ont leur propres combats, mais sont aussi beaucoup plus libres que chez les vivants. Certes, Dyssery devra affronter de sinistres dangers et des créatures infernales, mais elle pourra aussi devenir l’actrice qu’elle a toujours rêvé d’être ! Évidemment, tout cela c’était sans compter sur son opiniâtre, pour ne pas dire borné d’époux, qui entreprend d’aller la chercher au bout du monde et même au-delà. Car, que les choses soient claires, vivante ou morte, Dyssery lui appartiendra !

     

    Mon avis: C'est en surfant sur le blog des collections Strawberry et Blackberry

    Même si les graphismes ne sont pas sensationnels, ou tout du moins à mon goût, j'ai beaucoup aimé l'atmosphère sombre et les décors de cette BD. Normal me direz-vous, car l'essentiel de l'histoire se déroule dans le Val des Ombres, c'est à dire au pays des morts. Néanmoins, le côté tragique de l'histoire est contrebalancé par le caractère déjanté de cet enfer , ainsi que par l'ironie et l'humour présents tout au long de l'aventure. Les personnages ne font que renforcer l'aspect loufoque de l'histoire, et c'est avec délice que j'ai découvert Zebl, petit démon lubrique mais adorable. De même, l'époux de Dyssery, Phorée, par son obstination ridicule, est un personnage dont on peut se moquer aisément. La fin nous en apprendra davantage sur sa véritable nature, rendant l'histoire encore plus pathétique qu'elle ne l'était au départ.

    Enfin, Dyssery, par son piquant et sa répartie, est une héroine qui donne du pep's au scénario!

    Tragi-comédie morbide, Voyage aux ombres est un one-shot jubilatoire, qui nous fait passer un agréable moment de lecture!

     

    Quelques images:

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  • http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcR6fs97q1wPPWyGUHtfB9wD6eQ7L5nU4Dk9YtzAkvX98_VCBQiscADe: Eric Faye

    Editeur: Stock

    Date de publication: 2010

    ISBN: 978-2-234-06166-8

    Nombre de pages: 108

    Genre: roman

     

    Grand prix du roman de l'Académie française





    Auteur:
     Éric Faye est journaliste à l'agence de presse Reuters. Il a écrit une vingtaine de livres : des essais (sur Kadaré), des romans, et un recueil de nouvelles, Je suis le gardien du phare, qui avait décroché le Prix des Deux Magots.

    Quatrième de couverture:Tout commence par des disparitions, des déplacements d'objets. Shimura-san vit seul dans une maison silencieuse qui fait face aux chantiers navals de Nagasaki. Cet homme ordinaire rejoint chaque matin la station météorologique de la ville en maudissant le chant des cigales, déjeune seul et rentre tôt dans une retraite qui n'a pas d'odeur, sauf celle de l'ordre et de la mesure. Depuis quelque temps déjà, il répertorie scrupuleusement les niveaux et les quantités de nourriture stockée dans chaque placard de sa cuisine. Car dans ce monde contre lequel l'imprévu ne pouvait rien, un bouleversement s'est produit.

     

    Mon avis: J'ai été très surprise par ma lecture car je ne m'attendais pas du tout à ce genre de roman. J'avais lu le résumé de cette histoire sur le site de France Loisirs et voilà ce que ça annonçait: «Shimura-san mène seul dans une maison soignée une existence sans aspérités, faite d’habitudes bien rôdées... Mais, depuis quelque temps, il ne dort plus. Il a l’impression qu’en son absence, les bouteilles changent de place, le niveau du jus de fruit diminue, que des yaourts disparaissent. Pour en avoir le cœur net, il pose une webcam, puis visionne sa cuisine depuis son bureau : sur l’écran, la silhouette d’une femme apparaît...».

    Avouez qu'il y a une différence nette de présentation de l'histoire entre ce résumé et celui de mon ouvrage, emprunté par ailleurs à la bibliothèque.

    Ce à quoi je m'attendais? Eh bien peut-être à une nouvelle fantastique, dans la veine du Horla de Maupassant, qui sait? Mais il n'en fut rien!

    Et malgré cela, je dois dire que j'ai beaucoup apprécié ma lecture. Nagasaki fait partie de ces petits romans brefs qui, prenant appui sur un fait divers, parle de la vie, des hommes et de la société. C'est donc tout en simplicité qu'Eric Faye nous parle de la solitude.

    En effet, le personnage principal de cette histoire vit seul, avec ses habitudes de vieux garçon. Et au moment même où il découvre qu'il partage sa vie avec "une autre", il commet un geste regrettable, le faisant replonger à nouveau dans sa solitude.

    De plus, la fin de ce roman est très touchante, et donne tout son sens au titre de l'oeuvre.

    Comme une petite parenthèse, Nagasaki se lit très vite et très facilement. C'est une histoire très jolie qui mérite d'être lue!

     


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  • http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRbzIDYWdrPWY9CR_zvkyFreC7IPrI8G4ZpPO6nekSR5wzoMNEzIA

    Réalisé par Oliver Parker

    Titre original : The Importance of Being Earnest

     

    Synopsis:   A la fin du XIXe siècle, en Angleterre, deux jeunes gentlemen, Jack Worthing et Algernon Moncrieff, se découvrent un stratagème commun. Jack, qui vit à la campagne, s'est inventé à Londres un frère débauché, Constant, qui lui sert d'excuse pour échapper à la pesante bienséance dont il doit s'entourer pour veiller sur Cecily, sa jeune pupille. Algernon, à Londres, s'est inventé un ami invalide qui vit à la campagne et qui lui sert de prétexte pour éviter certaines corvées mondaines de la cité.
    A Londres, Jack se fiance avec Gwendolen, fille de la tante d'Algernon, qui connaît Jack sous le nom de Constant. De son côté, Algernon se rend à l'adresse de Jack à la campagne et se fait passer aux yeux de Cecily pour Constant Worthing. Et là, c'est le coup de foudre. Mais Jack rentre chez lui et annonce le décès de son frère Constant...

     

    Mon avis: un pur bonheur!

    Un film frais, léger et drôle avec de supers acteurs (Colin Firth, Judi Dench et encore Reese Witherspoon).

    Je n'ai jamais lu le livre d'Oscar Wilde dont est inspiré ce long métrage, mais cela me donne encore davantage envie de découvrir cet auteur si mystérieux à mes yeux.

    L'histoire est certes loufoque, mais les convenances de l'époque victorienne sont assez bien respectées. Et autant vous dire que j'adore ça! En effet, les apparences étaient primordiales en ce temps, et c'est ce jeu d'apparences qui va finalement être tourné en dérision ici.

    Encore une fois, Colin Firth porte très bien son rôle de gentleman anglais, un peu rigide tout en étant maladroit. Il est à craquer!

    Bref, je me suis amusée en regardant cette adaptation, et je vous la recommande pour un moment de détente, ou simplement pour admirer encore un peu plus le beau Colin Firth^^

     

    Des images:

    http://images.allocine.fr/r_760_x/medias/nmedia/18/35/07/47/p3.jpg

     

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    http://img.over-blog.com/240x190/3/60/76/57/Challenge/1559318056.jpg

     

    Article(s) associé(s):

    Challenge Colin Firth

     


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  • http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRvjVHyBcnfg6DiTTxdVadO_b4Ev28PXlNN7RZTyX8MUCsox0tNDe: David S.Khara

    Editions: Michel Lafon

    Date de publication: 2011

    Nombre de pages: 246

    ISBN: 978-2-7499-1413-8

    David S.Khara:  interview de l'auteur

     




    Quatrième de couverture:

    Depuis les attentats du 11 septembre, Barry Donovan est dévoré par le désespoir. Et ce n’est pas son métier de flic, dans un New York accablé par la criminalité, qui lui remonte le moral.

    Son seul réconfort : les conversations virtuelles qu’il entretient chaque soir avec un certain Werner Von Lowinsky, aristocrate cultivé et apaisant. Peu à peu, sans s’être jamais rencontrés, ils deviennent amis, se confiant leurs préoccupations les plus secrètes, échangeant sur les sujets les plus intimes.

    Mais Barry ignore encore que Werner n’est pas un homme comme les autres...

     

     Mon avis:

    En surfant sur divers blogs littéraires, j'ai découvert le phénomène Khara, et le succès des Vestiges de l'Aube. Je lisais beaucoup de chroniques sur ce livre, et elles étaient quasi toutes unanimes: il s’agissait d'un super roman. Alors je me suis laissée tenter.

     Je ne suis pas très polar, enfin je ne le suis plus depuis plusieurs années, mais le côté fantastique de ce thriller m'a beaucoup plu, et je dois dire que j'ai terminé ce roman en peu de temps.

     

    Barry est un flic, traumatisé par la perte de sa femme et de son enfant lors des attentats du 11 Septembre. Il se retrouve sur une enquête assez étrange, où des meurtres sont commis avec le même procédé. Mais l'enquête patauge... 

    Son seul échappatoire est les discussions qu'il entretient le soir sur le net avec un certain Werner, qui cache un lourd secret. Ce dernier est en fait un vampire, mort il y a bien longtemps, en pleine guerre de Sécession, et qui tout comme Barry, porte un lourd fardeau.  

    Ces deux protagonistes, liés malgré eux par leur destin tragique, vont tisser une amitié sincère. C'est pourquoi Werner décide un jour d'aider Barry dans son enquête, sachant que pour cela, il doit lui révéler son identité. 

    Au delà de l'enquête policière et de son intrigue prenante, on se retrouve donc également plonger dans un conflit émotionnel entre deux êtres que tout oppose, à commencer par leur époque.


    Enfin, je dois reconnaître que ce polar-fantastique se lit très facilement, et que la fin donne envie d'en apprendre davantage sur l'histoire de Werner. Il faut donc s'attendre à une suite qui risque d'être riche en surprises au vue de la façon dont se termine le roman.

     

    Sans parler de réel coup de coeur, Les vestiges de l'aube offre une lecture agréable, rythmée et surtout très originale! J'aurai juste aimé que la psychologie des personnages soit approfondie, notamment celle de Barry et de son coéquipier et qu'on en apprenne davantage sur le parcours de Werner. Mais je pense que tout ceci viendra en son temps, puisque l'aventure des deux "hommes" est loin d'être finie^^


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