• challe11

    5ème découverte pour le défi

    "A la recherche des livres gourmands"

     

    gourmetsolitaire.jpgDe: Jirô Taniguchi et Masayuki Kusumi

    Titre original: Kodoku no gurume

    Date de publication pour la présente édition: 2005

    Editeur: Casterman

    Nombre de chapitres: 18

     

     

     

     

    Résumé:  On ne sait presque rien de lui. Il travaille dans le commerce, mais ce n'est pas un homme pressé ; il aime les femmes, mais préfère vivre seul ; c'est un gastronome, mais il apprécie par-dessus tout la cuisine simple des quartiers populaires... Cet homme, c'est le gourmet solitaire. Chaque histoire l'amène à goûter un plat typiquement japonais, faisant renaître en lui des souvenirs enfouis, émerger des pensées neuves, ou suscitant de furtives rencontres. Imaginé par Masayuki Kusumi, ce personnage hors du commun prend vie sous la plume de Jirô Taniguchi. Le Gourmet solitaire est un mets de choix dans la collection Sakka.

     

    Mon avis:

    Toujours à la recherche de livres gourmandes susceptibles de m'en apprendre davantage sur la gastronomie, j'ai vraiment adoré ce manga. Véritable ovni culinaire pour nous autres gastronomes européens, Le gourmet solitaire m'a encore plus donné envie de découvrir le Japon et sa culture.

    A chaque chapitre on découvre un lieu, un quartier nippon, accompagné d'une spécialité. Certains plats sont très connus comme les bentos, ou encore les sushis, mais d'autres sont de véritables découvertes pour moi, tels que les manju grillés, ou encore les haricos noirs en gelée sucrée^^. Bref, ce petit livre se lit comme on lit les chroniques d'un blog culinaire, sauf qu'ici il s'agit des tribulations culinaires d'un personnage fictif.

     

    C'est dommage qu'il n'y ait pas les recettes de ces plats, parce que, croyez-moi, on a vraiment faim en sortant de cette lecture, et à moins de se rendre illico presto au Japon, ou dans la rue Sainte Anne à Paris, et bien on reste à saliver bêtement, presque déçus de ne pas pouvoir goûter à tous ces plats annoncés.

    On pourrait croire le récit indigeste parce qu'après tout, on ne fait que lire de la nourriture, une fois un repas terminé, on passe à un autre, et ainsi de suite. Mais il n'en est rien! Et je pense que c'est le réel côté positif de ce manga; à aucun moment on ne se lasse.

     

    Bref, une jolie découverte pour moi que ce manga culinaire. Je le recommande sans hésitez à tous les gourmands! Laissez-vous tenter!

     

    Extrait de la postface:

    «Le saké, chauffé juste à point, est excellent. Il s'harmonise parfaitement avec cet endroit, avec ce bistrot, avec l'espace de la ville dans laquelle j'ai marché tout à l'heure, avec le flot de temps qui s'écoule ici. Le caractère "umai"(fameux) me vient à l'esprit pour exprimer cette correspondance. Ouh là...je crois que je commence à être un peu pompette...Et le myôga est un vrai bonheur: il n'est pas difficile de voir que c'est la patronne qui l'a confie ici même, elle vient de le sortir directement de sa jarre de sel, et de le découper rapidement en lamelles. Un parfum unique. Ca donne faim d'un bol de riz et d'une soupe miso...»


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  • challe11

    4ème découverte pour le défi

    "A la recherche des livres gourmands"

     

     

    http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQMe7j8L7IDL1pXxZZc9gFH3HLfnIluhi2Jc4xNvL6O_p5We83fDe: Takashi Hashiguchi

    Titre original: Yakitate Ja-Pan

    Date de publication pour cette édition: 2005

    Maison d'édition: Delcourt

    Nombre de chapitres: 6

    Résumé:  À l´âge de six ans, Kazuma Azuma a découvert le goût du vrai pain. Une passion est née ce jour-là ! Dix années de pratique personnelle et intensive plus tard, le voilà qui se lance dans le métier de boulanger. Il quitte alors sa campagne profonde pour rejoindre la capitale avec, en tête, le rêve d´intégrer la plus prestigieuse des chaînes de boulangerie japonaise : Pantasia !

     

    Mon avis: Dans le cadre de mon défi "A la recherche des livres gourmands", beaucoup de personnes autour de moi m'ont parlé de ce manga qui fait partie d'une série de 26 volumes.

    Je ne suis pas très très manga, à moins qu'ils soient en couleur (genre manhua) et pas trop loufoque, mais l'histoire me semblait intéressante et je me suis dit que si la série me plaisait, je pourrais envisager ensuite de regarder les animés.

    C'est ce qui est arrivé. Alors attention, je ne dis pas que ça a été un gros coup de coeur, loin de là, mais la gourmande que je suis a adoré la partie où Kazuma Azuma réfléchit à de nouvelles recettes, les élabore, etc...

    Les personnages ne sont pas super attachants, il y en a même qui sont franchement frapadingues et énervants comme le grand-père, mais l'idée est super originale.

    En effet, ce jeune garçon vit au Japon où il n'y a pas meilleur aliment que le riz. On en mange à tous les repas, à toutes les sauces et personne n'est arrivé à surpasser cet aliment dans la préférence des japonais. C'est vrai, le monde entier connaît le pain anglais, le pain français, le pain suédois, mais il n'y a pas de pain typiquement japonais. Alors c'est dans le but de révolutionner ce système que notre héros va vouloir créer coûte que coûte le fameux Ja-Pan, c'est à dire LE pain qui représentera le Japon. Un sacré défi qui commence pour lui, par se faire embaucher dans une chaîne de boulabgerie prestigieuse.

    La particularité et l'avantage de ce jeune garçon, on le découvre assez vite, est qu'il possèdes des mains dites solaires....Vous ne savez pas ce que c'est? Et bien je ne vous le dirai pas, surprise!

    Le gros + de cette série: l'exactitude des termes techniques et des recettes employées par les personnages. Tout cela rend le manga vraiment intéressant et appétissant, je dois bien l'avouer.

    Il paraît même que la série a crée une véritable effervescence au Japon où des boulangers ont voulu reproduire les recettes présentes dans Yakitate Ja-Pan^^

    J'aime également beaucoup l'idée de mettre, à chaque fin de volume, une petite histoire du pain à travers les siècles.

    Bref, une lecture sympa et enrichissante culturellement. Que demander de plus? Je ne suis pas devenue fan de Yakitate Ja-Pan, mais je pense continuer à lire cette série ponctuellement, entre deux romans, pour me détendre, me donner faim, et en découvrir un peu plus sur l'univers du pain.

    En revanche, je n'aime pas du tout l'adaptation animé de ce manga. Les dessins ne sont pas supers, les personnages sont trop "criants", et je ne retrouve pas la gourmandise que me procure la lecture.


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  • challe11

    3ème découverte pour le défi

    "A la recherche des livres gourmands"

     

    http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQo376huat8r0-HeJ72LB8LUn1OpFWeXTsBy2vq3z3LZgL_nIomDe: Muriel Barbery

    Date de publication: 2008

    Editions: de la Loupe

    ISBN: 2-84868-219-1

    Nombre de pages: 189

     

    Muriel Barbery: Née le 28 mai 1969 à Casablanca.

    Normalienne et agrégée de philosophie (1993), elle débute sa carrière comme professeur de philosophie près de Caen  . Elle passe cette période à Colleville-sur-Mer  , mais, fascinée par le Japon et sa culture, elle a démissionné de son poste de professeur de philosophie dans un  IUFM pour venir habiter, en 2008, dans la ville de Kyoto  , avec son mari Stéphane.

    Souhaitant rester dans l'ombre des médias et du public  , elle vit loin de la pression médiatique, ne passe pas d'entretien, et jamais d'émission télévisée .

    Sa bibliographie:

    • Une gourmandise, 2000
    • L'élégance du hérisson, 2006

    Quatrième de couverture: C’est le plus grand critique culinaire du monde, le Pape de la gastronomie, le Messie des agapes somptueuses.

    Demain, il va mourir. Il le sait et il n’en a cure : aux portes de la mort, il est en quête d’une saveur qui lui trotte dans le coeur, une saveur d’enfance ou d’adolescence, un mets originel et merveilleux dont il pressent qu’il vaut bien plus que tous ses festins de gourmet accompli.


    Alors il se souvient. Silencieusement, parfois frénétiquement, il vogue au gré des méandres de sa mémoire gustative, il plonge dans les cocottes de son enfance, il en arpente les plages et les potagers, entre campagne et parfums, odeurs et saveurs, fragrances, fumets, gibiers, viandes, poissons et premiers alcools… Il se souvient – et il ne trouve pas. Pas encore.

     

    Mon avis: Dans le cadre de mon défi "A la recherche des livres gourmands", je ne pouvais pas passer à côte de ce roman qui a reçu en 2000 le prix du meilleur livre de Littérature gourmande. Fort de son succès, il a été publié dans pas moins de douze langues. Autant vous dire que la gourmande que je suis espérait beaucoup de cette lecture!

    Mais contre toute attente, je n'ai pas été séduite par cette histoire. Je pense que cela vient du fait que le personnage principal m'a été très antipathique.
    Un gros bourgeois, arrogant, qui méprise ses enfants et sa femme, et vit dans l'égoïsme le plus total. Bref, malgré son génie culinaire, on ne peut que détester un tel personnage, qui, à la veille de sa mort, ne fait ressentir à ses proches que tourments, amertumes et regrets- et parfois même de la colère. En effet, chaque paragraphe nous plonge dans les pensées d'un personnage qui a connu le grand-maître, intimement ou non, comme ses enfants, ses maîtresses ou même le clochard du bas de la rue. Et le portrait du pape n'est jamais très glorieux, même si tous reconnaissent sa formidable aura.

    Alors que la gastronomie se veut généreuse, gourmande et accueillante, celui qui la reçoit le mieux et qui en parle le mieux, est tout son opposé. Quelle ironie!

    Malgré tout, ce roman nous offre d'efficaces descriptions culinaires aussi bien sur les mets les plus complexes dignes d'un 4 étoiles que sur ceux du terroir de notre enfance. L'auteur sait de quoi elle parle et cela se voit! Mais je ne saurai dire pourquoi, ces descriptions ne m'ont pas suffisamment rassasiée, ne m'ont pas fait saliver comme je l'espérais....

    Ce roman à donc été pour moi, je dois bien vous l'avouer, une déception.

    Et vous, qu'en avez-vous pensé?


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  • challe11

    2ème découverte pour le défi

    "A la recherche des livres gourmands"

     

    9782723480680-L.jpgPréface de: Yannick Alleno

    Scénario : Christophe Arleston et Audrey Alwett

    Direction artistique: Alessandro Barbucci

    Couverture: Alessandro Barbucci

    Dessin: Balak et Rachel Zimra

    ISBN: 978-2-72348068-0

    Date de publication: juin 2011

    Editeur: Glénat

    Nombre de planches: 56

     

    Prix Livrentête 2011 de l'Union Nationale Culture et Bibliothèque pour Tous.

     

    Christophe Arleston: Après de brefs débuts dans le magazine « Circus » à la fin des années 80, Christophe Arleston, alors journaliste, décide de se consacrer à plein temps à la BD. Il crée avec Serge Carrère la série polar d’inspiration franco-belge Léo Loden, et se lance dans le domaine encore peu exploré en BD de l’héroic fantasy. Les Maîtres Cartographes, puis Les Feux d’Askell, trouvent rapidement un public, mais c’est avec Lanfeust dessiné par Didier Tarquin en 1994 que commence vraiment le succès. Arleston a continué à explorer son Monde de Troy à travers de nombreux spin-off : Les Trolls, Les Conquérants, Cixi... Ce qui ne l’empêche pas de mener à bien de nombreuses autres séries : Les Naufragés d’Ythaq, Opale, Excalibur, Elixirs, Moréa, SinBad...

     

    Audrey Alwett: Alwett naît en 1982. En 2003, « ActuSF » publie sa première nouvelle dans un recueil ogresque. L’aventure « Lanfeust Mag » décidera de la suite : elle y rédige trois nouvelles, et se lance dans le scénario de BD. Elle est alors repérée par Arleston qui lui propose de co-écrire SinBad. Après quoi, elle se spécialise dans l’écriture féminine. Elle est ainsi l’auteur de Sweety Sorcellery, Princesse Sara, Danseuse et Gothic-Lolita.

     

    Quatrième de couverture: Quand on gère un restaurant trois étoiles, on n'a pas le droit à l'erreur. Le grand Alessandro Caprese n'est pas un chef facile, ce n'est pas son assassin qui dira le contraire. Après le meurtre de leur père, Ambre et Arthur se retrouvent à la tête des cuisines. Ni l'un ni l'autre ne l'avaient prévu. Ni Ambre qui partait étudier les arts de la forge au Japon, ni Arthur qui travaillait chez Fast-Do pour embêter son père. Mais pourtant...Y'a pas le choix!

     

    Mon avis: Très déçue...Le tome 1 de cette saga ne tient absolument pas les promesses de la quatrième de couverture. «Après le meurtre de leur père, Ambre et Arthur se retrouvent à la tête des cuisines.» Bah j'attends toujours de voir ces deux personnages à la tête du restaurant! En effet, la fin de la Bd se termine tout juste après la mort du chef, lorsque les enfants décident de reprendre l'affaire de leur père. On ne peut qu'en vouloir à l'éditeur qui, sous prétexte d'avoir enrichi la nouvelle version (oui, parce qu'à la base, la saga est sortie en 2010, sous un autre format), a jugé bon de diviser le 1er tome de la version originale en deux. Donc ici, avec "Le Clos des épices", on a à peine le commencement d'une intrigue. On place les personnages et c'est tout! Pas d'entrée en la matière dans cet univers gastronomique et je trouve ça dommage.

     

    Mais, parce qu'il y a un mais...je dois reconnaître que le graphisme de la Bd m'a beaucoup plu! Des personnages ressemblants à ceux des mangas, des couleurs vives, bref, un design très sympa!

     

    lord-of-burger-2.jpg

     

    De plus, la présence de petits bonus dans l'intrigue comme la recette du Burger Spécial #1, m'offre une jolie consolation. Je regrette seulement qu'il n'y en ait pas davantage...Une lecture qui me laisse totalement sur ma faim!

     

    Je pense tout de même lire le tome 2 pour voir si l'intrigue est réellement intéressante, en espérant que l'on découvre un peu plus l'univers de la grande cuisine.

     

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    Article(s) associé(s):

    Cuisine et correspondance. Une amitié en 82 recettes.


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