• Le roman du mariageAuteur: Jeffrey Eugenides

    Traducteur: Oliver Deparis

    Editeur: Ed. de l'Olivier

    Collection: Littérature étrangère

    551 p.

     

    Quatrième de couverture:

    Le Roman du mariage est l'histoire de trois étudiants américains, une fille et deux garçons, qui se rencontrent à l'université de Brown, au début des années 80. Ensemble, ils découvrent avec exaltation la littérature, le sexe, Roland Barthes et les Talking Heads. Madeleine tombe sous le charme de Leonard, Mitchell tombe sous le charme de Madeleine. Tel un personnage de Jane Austen, la jeune femme se retrouve au coeur d'un dilemme, entre l'amant maniaco-dépressif et le gendre idéal attiré par la spiritualité. Mais l'Amérique de Reagan n'est pas l'Angleterre victorienne, et l'amour n'a plus le même sens [...].

    Mon avis:

    Les raisons qui m'ont poussée à me plonger dans ce gros pavé sont les nombreux articles élogieux lus dans la presse, et les références à la littérature anglaise et notamment Jane Austen. En bonne austennienne que je suis, je ne pouvais passer à côté de cette lecture.


    J'avoue que je n'avais jamais entendu parler de Jeffrey Eugenides, ou du moins, je ne m'en rappelais pas. Pourtant c'est l'auteur de Virgin Suicides, dont l'adaptation ciné m'avait profondément marquée il y a quelques années. Il a également publié un autre best seller, Middlesex, qui a reçu un bon nombre de prix. (J'ai d'ailleurs déjà emprunté ce titre à la médiathèque^^)

    Bref, tout cela pour dire que je commençais ma lecture sous les meilleurs auspices. Et je n'ai pas été déçue une fois le roman achevé.
    Bien plus qu'un très classique triangle amoureux, ce que nous raconte Jeffrey Eugenides, c'est le passage à l'âge adulte de trois jeunes personnes "assez" banales. Je dis "assez", puisque les personnages sont tout de même très cultivés, très complexes et très profonds. On ne lit pas Le roman du mariage pour "passer le temps". L'auteur nous pose de vraies questions, et ça, c'est tout simplement réjouissant!

    Oui, on est dans une littérature très intellectualisée, mais ça fait du bien de ne pas comprendre toutes les références littéraires ou philosophiques, de se sentir inculte parois, et de ne pas lire un récit où tout se termine si bien que ç'en est déconnectée de la réalité. Malgré tout l'intrigue est prenante, les personnages attachants (bien que pour ma part Madeleine m'était insupportable), et quand le roman s'achève, on en veut encore! Ce n'est pas une lecture difficile, bien au contraire, mais une lecture très riche, qui raconte la vie universitaire américaine des années 80, et la complexité des relations humaines en général.

    Un très beau roman, une histoire d'amour très bien écrite (ça fait du bien, je le répète!!), et un nouvel auteur chouchou pour moi^^


    votre commentaire
  • sans-coeur-copie-1.jpg

     

    Résumé:

    Lady Alexia Maccon a de nouveau des problèmes.

    Sauf que cette fois, elle n’y est vraiment pour rien. Un fantôme fou menace la reine ! Alexia mène l’enquête… jusque dans le passé de son époux. Pendant ce temps, sa soeur rejoint le mouvement des suffragettes, Madame Lefoux met au point sa dernière invention mécanique et des porcs-épics zombies envahissent Londres, le tout une nuit de pleine lune.
    Alexia découvrira-t-elle qui tente d’assassiner la reine Victoria avant qu’il ne soit trop tard ? Loups-garous et vampires verront-ils le soleil se lever ? Et qui ou quoi, exactement, a élu résidence dans le deuxième dressing préféré de Lord Akeldama ?

     

    Mon avis:

     

    Alors, alors, que dire de ce quatrième opus du Protectorat de l'ombre? Je n'ai pas fait de billet sur le tome précédent parce que j'avais été un peu déçue. Pour celui-ci aussi d'ailleurs. Je trouve que les intrigues sont un peu plus tirées par les cheveux, et les récits manquent de piquant. J'ai donc eu du mal à finir Sans coeur parce que je me suis un peu ennuyée.

    J'espère que le rythme va reprendre dans les tomes suivants car j'avais adoré le premier et le second aussi!

    Pour autant c'est toujours avec plaisir que l'on replonge dans cette ambiance steampunk si particulière, que l'on retrouve nos personnages favoris. On en apprend d'ailleurs beaucoup plus sur le passé d'un certain Lyall, qui s'avère être bien plus complexe qu'il n'y paraissait. Et ce n'est pas pour nous déplaire!^^

     

    Vous l'aurez compris, mon avis est donc très mitigé pour ce quatrième tome d'une série pourtant très originale.


    votre commentaire
  • images-copie-2

     

    Résumé:


    Hommage discret à Lewis Carroll, l'héroïne traverse réellement le miroir lorsqu'elle se découvre un cancer. Chez Lady Cobalt comme dans le laboratoire du Grand Chimiste, elle converse avec des objets magiques et des personnages extravagants : la Licorne, Cherubino Balbozar, le Grincheux, le docteur H., les Contrôleurs, la Plume, l'Attrape-Lumière... Persécutée par les uns, protégée par les autres, la dame aux turbans se joue des épreuves et devient la Reine Alice.

    Lydia Flem a l'élégance de parler de choses graves avec tendresse, humour et malice. D'une grande intensité, ce roman invente une langue pour dire le désarroi qui peut nous mordre à certains moments de l'existence : entre rires et larmes.

     

    Mon avis:

    Cette lecture n'est pas récente. J'ai découvert ce roman lorsque j'ai participé au défi "La semaine d'Alice" organisé par Kik. Il m'a suivi toute une année puisqu'il a été l'objet de mon mémoire de master 1.

    Néanmoins je me suis apperçue très récemment que je ne lui avais consacré aucun billet. Je vais de ce pas rattraper mon oubli en vous parlant le plus justement possible de ce "merveilleux" roman.

     

    J'emploie le terme "merveilleux" entre guillemets parce que ce livre est bouleversant; il allie la fiction du conte de Lewis Carroll avec la dure réalité que traverse l'héroïne du récit: celle de la maladie. En effet, pour combattre la reine des maladies Alice décide de faire appel à la fiction, et transforme par la seule force de son imagination, son quotidien en un univers fantastique, peuplé de  créatures très étranges.

    Se laissant emporter dans le "Labyrinthe des Agitations Vaines", Alice va se perdre, pour finalement mieux se retrouver. Du statut de pion sur l'échiquier de la vie, elle passe à celui de Reine, comme la petite Alice de Lewis Carroll dans De l'autre côté du miroir.

     

    D'ailleurs plus qu'un écho au premier conte de l'auteur anglo-saxon, La Reine Alice se lit comme une réécriture de la deuxième aventure d'Alice.

     

    Et ce que j'ai trouvé de vraiment délicieux dans ce roman, c'est la façon dont Lydia Flem joue avec les mots: on sent l'amour de l'écrivain pour la langue!

    Finalement, même si le fil rouge du récit reste le conte d'Alice, Lydia Flem rend hommage à toute la littérature dans son roman. Du Petit Prince à Peter Pan en passant par les Contes des mille et une nuits, elle nous questionne sur le rôle de la fiction comme arme, comme "pansement".

     

    Forcément, j'ai rapproché cette lecture de celle d'Alice dans les livres, de Jean-Marie Gourio que j'ai chroniqué il y a quelques mois sur ce blog.

     

    Je recommande donc cette lecture à tous les amoureux de littérature enfantine, et à tous ceux qui s'interrogent sur une quelconque utilité de la lecture, notamment auprès des personnes malades.

     

    Bonne lecture!


    votre commentaire
  • http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcStytq7iqoA-9oKyqSiHUTm7FowaUOOMUpa6mbU4qYizBJ1C_ZolwTitre original: Changeless

    Tome 2 de la série Le Protectorat de l'ombrelle

    Editeur: Orbit

    Date de publication: 2011

    Nombre de pages: 319

    ISBN: 978-2-3605-1039-9-5100931

     

     

     

    Quatrième de couverture: Miss Alexia Tarabotti est devenue Lady Alexia Woolsey.
    Un jour qu’elle se réveille de sa sieste, s’attendant à trouver son époux gentiment endormi à ses côtés comme tout loup-garou qui se respecte, elle le découvre hurlant à s’en faire exploser les poumons. Puis il disparaît sans explication… laissant Alexia seule, aux prises avec un régiment de soldats non-humains, une pléthore de fantômes exorcisés, et une reine Victoria qui n’est point amusée du tout.

     Mais Alexia est toujours armée de sa fidèle ombrelle et des dernières tendances de la mode, sans oublier un arsenal de civilités cinglantes. Et même quand ses investigations pour retrouver son incontrôlable mari la conduisent en Écosse, le repère des gilets les plus laids du monde, elle est prête !

     

    Mon avis: Ah!!! Comme j'attendais de retrouver cette délicieuse et piquante Alexia Tarabotti. J'aurai pu mettre fin à mon supplice depuis bien longtemps car tout de suite après avoir lu le tome 1, j'ai acheté le tome 2 en VO. Mais la feignantise m'a fait repousser le moment de cette lecture, et le tome 2 étant finalement sorti en français, je me suis lancée!

    Alors, alors, que dire sur cette magnifique série?

    Toujours un brin coquine - les relations entre Lady Alexia devenue Woolsey et son mari, Lord Maccon sont très passionnées- cette série affirme avec ce deuxième opus, son rattachement au steampunk. En effet, la science va une nouvelle fois être au coeur de l'intrigue.

    Pour mon plus grand plaisir, Miss Alexia va être amenée, pour les besoins d'une enquête, à quitter Londre pour l'Ecosse, la terre d'origine de son époux. Et je peux vous dire que la rencontre avec la belle-famille ne se fera pas sans heurt!

    On en apprendra donc un peu plus sur le passé de Lord Maccon...
    En choisissant d'établir l'action en Ecosse pour la deuxième partie du roman, Cail Carriger se rapproche de l'univers des romans gothiques, plein de fantômes et de mystère.
    Plusieurs nouveaux personnages apparaissent biensur. Et mon préféré est sans conteste le commandant Channing, qui je suppose va avoir un rôle un peu plus important dans la suite des aventures d'Alexia. Enfin je l'espère!Une femme aussi aura un rôle très important dans ce second tome et je me suis amusée de voir que notre héroine d'habitude si perspicace, n'a pas immédiatement perçue la véritable nature de cette femme.En revanche, j'ai regretté la mise à l'écart du professeur Lyall, un de mes personnages favoris. Mais son association avec un autre grand personnage de l'histoire a crée une dynamique tout à fait intéressante^^Enfin, la révélation finale ne m'a pas surprise....mais la réaction des personnages elle, m'a surprise! Dans un monde où se côtoient des fantômes, des vampires, des loups-garous, des paranaturels et des humains, on sait bien que l'impossible est possible (ceux qui ont lu le deuxième tome savent de quoi je parle). Mais mais mais, je dois avouer que le dénouement assez tragique est très intéressant et me donne incroyablement envie de lire la suite très rapidement cette fois!^^


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique